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Cours de dessin un peu particulier...

Attention! Nouvelle à connotation érotique. Vous devez avoir plus de 18 ans!

J'ai demandé à mon modèle de danser nue pendant mon cours de dessin...Jamais je n'aurais cru vivre ça! Voilà ce qui s'est passé: Les choses sont alors allé très vite. Je l’ai laissée, elle s’est déshabillée, mes étudiants sont entrés. J’ai choisi un morceau de musique d’un artiste que j’avais écouté un soir à Harlem. C’est un morceau parfait pour une danse initiatique. Après avoir exposé à mes étudiants ce que j’attendais d’eux, nous avons aménagé la salle afin que ce cours un peu particulier puisse avoir lieu dans de bonnes conditions. Puis je l’ai invitée à se joindre à nous et elle a fait son apparition. Intimidée, le peignoir serré contre son corps, elle a distribué du bout des lèvres quelques bonjours . A la voir ainsi, j’ai pensé que jamais elle n’oserait se dénuder. Un instant, j’ai cru percevoir les battements de son cœur affolé. Il m’a fallu un moment pour réaliser que ce n’était pas le sien que j’entendais, mais le mien. J’ai douté d’elle, mais aussi de moi. Elle m’a cherché du regard comme si elle cherchait un appui, ou peut-être un allié. Ce fut pour moi une épreuve interminable où j’ai tenté de lui dissimuler ma peur. Mais je devais résister. Il fallait qu'elle accomplisse ce pourquoi elle était venue : Se trouver, elle-même! Cet échange de regards a été si intense que, d’une certaine manière, il a échappé au temps. Enfin, elle a quitté mes yeux et s’est mise en place. Au grand étonnement de chacun, elle n’est pas restée debout. Elle s’est accroupie et recroquevillée. Elle a ajusté son peignoir de façon à se cacher dessous. L’étoffe d’éponge faisait fonction de membrane. Elle protégeait non seulement ce « fœtus » de la vue mais, soudainement, suscitait l’envie à nos yeux interrogateurs. Nous n’avions tous qu’un désir : découvrir celle qui allait renaître sous nos yeux. Comme une statue qui patiente avant d’être dévoilée, elle a attendu que le silence soit rompu par le chef d’orchestre. La peur au ventre, j’étais devenu une sorte d’exécuteur d’une sentence peu commune. D’une seconde à l’autre, j’allais me servir d’une arme qui, je le croyais encore à ce moment-là, me permettrait de la désarmer. Après une profonde inspiration, mon doigt a poussé le bouton et la première note de musique a envahi l’espace et son corps. Au début, elle bougeait à peine. On pouvait juste percevoir quelques mouvements qui suivaient parfaitement le rythme lent et répétitif des percussions. Son peignoir, doucement, a glissé le long de sa peau, offrant à nos yeux fascinés le curieux animal qui se préparait à voir le jour. Dans une sorte de fouillis organisé, ses cheveux noirs dénoués tranchaient sévèrement avec le teint de sa peau laiteuse. Ils tombaient et s’éparpillaient comme des algues ondulantes à la surface de l’eau, ne laissant apparaître que ses épaules et ses pieds. Alors que d’autres instruments apparaissaient dans le morceau, son corps s’accordait exactement au rythme. Il se soulevait et se rabaissait furtivement. Elle ressemblait à un cœur gigantesque qui se mettait à battre pour la première fois. Nous étions tous accrochés à ses impulsions. A ce stade, nous ne pouvions plus écouter la musique comme un élément extérieur à notre vue. Elle vivait, devenait la musique comme si le son sortait de chacun de ses mouvements. Nous étions pris dans cet ensemble et, tous assis sur nos chaises, nous vivions ce qui se déroulait sous nos yeux avec notre ventre. Quand les cuivres se sont emballés, elle s’est brutalement mise à genoux, a renversé sa tête et ses bras en arrière. Sa tignasse a explosé autour d’elle en tombant en cascade le long de ses reins. Sans retenue, elle nous offrait la vue de sa gorge déployée, de ses seins tendus, de son ventre et de son pubis. Délicatement, elle a ramené sa tête en avant et, quand le tour du solo de piano est arrivé, ses grands yeux se sont mis à parler. Elle nous faisait comprendre qu’elle était décidée à ne pas tricher et qu’elle allait se donner. Simplement, par l’intensité et la détermination qui émanaient de son regard, elle avait réussi à transpercer l’âme de chacun d’entre nous... J’ai vu, à ce moment précis, quelques-uns de mes étudiants frémir. Son but était clair : Il était hors de question que nous restions des spectateurs passifs. Elle avait décidé qu’elle ne serait pas seule à être nue. Elle provoquait chaque regard posé sur elle afin d’atteindre et de déflorer nos pensées. Je ne saurai jamais si son acte était réfléchi ou s’il était régi par l’instinct. Elle avait réussi à enlever nos masques de protection et nous étions aussi dévêtus qu’elle. Pris au piège, désarmés, nous ne pouvions plus penser, nous ne faisions que réagir à ce tourbillon d’émotions. Nous ressemblions aux marins qui, même au cœur de la tempête, se laissent enivrer par le chant de Parthénope. L’envie de la suivre était telle que nous étions tous à sa merci. Entre la musique et son corps qui commençait à se mouvoir dans l’espace, nous étions grisés. La peur avait complètement disparu de ses traits. Son visage avait une expression indéfinissable. Elle n’était déjà plus avec nous, son voyage intérieur avait commencé. C’est à ce moment que j’ai oublié le reste du monde. De nouveaux instruments survenaient crescendo. Alors que les triangles et les violons faisaient une apparition fracassante, ses bras se sont déployés comme les ailes d’un oiseau sauvage prêt à s’envoler. Chacun de ses mouvements a pris de l’ampleur comme si elle grandissait par la force des choses, alternant fragilité, puissance, colère et excitation. Son corps vivait intensément et exprimait les mouvements de son âme. Il se dégageait d’elle une sorte d’animalité primaire. Plus elle se découvrait et plus j’avais la sensation de me fondre en elle. Envoûté, je la suivais sur son chemin intérieur. Son corps se tordait, se pliait, puis s’allongeait démesurément. Les tambours faisaient vibrer les murs de la pièce, je me suis surpris à frissonner. A la regarder tournoyer et bouger avec autant de facilité, on aurait dit qu’une force extérieure s’était emparée d’elle pour la soulever de terre. Elle exultait au cœur de cette transe. J’étais complètement fasciné par l’énergie qu’elle renvoyait. Au milieu de cette chorégraphie improvisée, j’ai cherché à attraper son regard. Quand j’ai pu le saisir, j’ai été frappé par le feu violent qui l’habitait. Jamais je n’avais vu des yeux briller d’un tel éclat. Elle prenait un plaisir fou à se déchaîner comme une diablesse. Ses cheveux trempés volaient dans tous les sens ; couverte de sueur, sa peau luisait. Il se dégageait d’elle une odeur forte et entêtante qui éveillait en moi le désir bestial de me jeter sur elle pour m’enivrer davantage. Je ne savais plus très bien qui j’étais, j’avais laissé tomber toute étiquette sociale. Je crois que j’étais redevenu simplement un homme, dans toute sa simplicité. Au cœur de sa danse, ses gestes se sont faits plus doux et sensuels. Je me nourrissais de chacun de ses mouvements qui prenaient le visage d’une caresse. Ils étaient empreints d’une sensualité à faire pâlir Aphrodite. Je la regardais et tentais de fixer chaque seconde pour ne jamais oublier cette offrande initiatique aux accents érotiques. Je voulais pouvoir la revivre un jour ou l’autre dans ma tête. Elle m’avait hypnotisé, envoûté. Je me sentais fébrile et à sa merci. Elle s’offrait sans calcul, simplement pour le plaisir de donner. J’avais envie de l’aimer, de la goûter, de l’honorer, de la posséder. Jamais je n’ai autant souffert de contrôler mon désir. Je souffrais dans ma chair, dans mon corps et dans mon cœur de ne pas pouvoir lui offrir l’amour qu’elle méritait. J’aurais voulu enfouir mon membre en elle pour l’envahir de la passion qu’elle avait fait naître en moi. La faire jouir afin qu’elle découvre que le bonheur pouvait se trouver dans une union partagée. L’emmener si loin dans l’orgasme qu’elle exulte dans cette petite mort et se sente ainsi vivante comme jamais. Mais, au lieu de cela, je continuais à la regarder. Je ne saurai jamais expliquer pourquoi je n’ai pas réussi à bouger. Quand la dernière note de musique est tombée, elle s’est arrêtée net et le silence a envahi l’espace. On aurait dit qu’elle recherchait l’équilibre sur la terre ferme. Elle redescendait parmi nous, les Hommes. Essoufflée, épuisée de s’être donnée sans retenue, nous la regardions revenir. Personne n’osait bouger, ni parler. Nous étions tous ébahis, médusés par ce qui venait de se produire. Le seul bruit qui rompait le silence était celui de sa respiration rapide. Ses esprits retrouvés, le souffle calmé, elle nous a regardés d’une manière étrange. Ses yeux embués de larmes ressemblaient aux nôtres. Un vent de panique s’est soudainement emparé d’elle. Elle a couru derrière le paravent, pris ses vêtements à la hâte et s’est enfuie toute nue. Aussi incroyable que cela puisse paraître, personne n’est intervenu. L’ouragan qui venait de nous dévaster nous laissait désemparés.





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