L’auteur de ce texte est un ami... Véritable révolutionnaire dans l’âme, auteur de 2 livres et de nombreux articles, il combat la bêtise avec des mots.
Qu’il m’excuse par avance d’avoir censuré certaines de ses phrases et de ses mots… Je ne pouvais pas les laisser, je dois encore travailler J !
Je dois avouer à ma grande honte que je viens de réaliser l’énormité de mon erreur.
En effet, je critique à tout va Macron et son gouvernement. Sans cesse, sans pitié, sans relâche.
Insensible à l’adage « La critique est facile, l’art est difficile », j’ai une fâcheuse tendance à condamner systématiquement l’action (ou pire l’inaction) de nos dirigeants face aux grands problèmes de notre temps.
Je m’étonne violemment de l’effondrement de l’éducation reléguant notre pays au 27ème rang du classement PISA et pire encore de la pente encore descendante vers les abîmes de celui-ci.
Je m’insurge contre le naufrage du système de santé.
Je m’élève contre le gouvernement par la peur s’appuyant sur les pandémies et le réchauffisme.
Je m’indigne devant la mainmise sur les médias aboutissant à un véritable lavage de cerveau de nos concitoyens.
Je suis effaré de la complaisance pour la culture woke, de la déconstruction de notre histoire, de nos valeurs, bref de notre civilisation.
Je suis consterné de l’avilissement de la fonction présidentielle, confiée à un homme qui constitue un cas d’école pour un congrès de psychiatres.
Je confesse également ma condamnation systématique de la cécité gouvernementale sur des thèmes compromettant l’existence même de notre pays. Ainsi que l’avènement d’un capitalisme débridé, l’abandon de notre souveraineté qui font l’objet d’une animadversion très nette de ma part.
De même, je ne cesse de dénoncer l’absence de perspectives sur le long terme.
Je cultive bêtement la nostalgie d’une France à la pointe dans tous les domaines, d’une France que le Monde entier enviait.
Je conclus tous mes propos par « C’était mieux avant ! », ça me fait passer au mieux pour un vieux con, au pire pour un fasciste.
Mais tout ça, c’est bien fini !
Je regrette ce comportement idiot qui m’emplit d’une honte rétrospective. Comment ai-je pu être aussi sot ?
J’ai eu en réalité une révélation. Un déclic. Un éclair de lucidité, bref mais aveuglant.
J’ai enfin réalisé que gouverner c’est prévoir, c’est définir des priorités essentielles.
C’est un article paru sur Radio-Élysée France-Info qui est à l’origine de ce dessillement salvateur :
Cet article détaille l’ensemble des mesures prises depuis plus d’un an pour éradiquer ce fléau :
Le Gouvernement a dévoilé, jeudi 10 mars 2022, le premier plan interministériel contre les punaises de lit afin d'améliorer la sensibilisation et d'intensifier la mobilisation dans tous les secteurs d'activité concernés par ce fléau.
Ainsi, nos gouvernants ont travaillé d’arrache-pied afin d’accomplir un exploit thaumaturgique : débarrasser les Français des punaises de lit.
Le tout avec la modestie qui sied quand on réalise de grandes choses : le gouvernement a la pudeur de ne communiquer que très peu sur ce sujet essentiel.
Je suis persuadé que, non content de parachever un tel exploit, le gouvernement envisagerait un plan encore plus ambitieux : s’attaquer à l’éradication des Phtiruspubis (autrement dit : des morpions).
Seul problème : il lui faut auparavant tenter de calmer les ardeurs des antispécistes et des écologistes qui y voient légitimement une atteinte inacceptable à la biodiversité.
Voyez-vous, chers amis, j’ai complètement changé d’avis. Je fais mien le propos de Grégoire de Tours « Adore ce que tu as brûlé ».
Peu importe que notre président s’éclate dans une boîte en Afrique pendant que la France se déchire sur le sujet des retraites.
Tout ceci est sans nulle conséquence.
La seule chose qui compte vraiment est l’accomplissement de missions essentielles qui laisseront une vraie trace dans l’histoire non seulement de notre pays, mais dans celle de l’Humanité.
Et l’éradication des punaises de lit en est un des plus clairs exemples, juste après le remboursement des protections périodiques, autre noble combat de notre Président.
J.M P
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