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Et les parents dans tout ça?

Quand je vois toutes ces images de violences à la télévision, je suis comme beaucoup scandalisée…


Mais, pour moi, il y a encore plus scandaleux : Ce sont les commentaires des politiques de gauche qui cherchent des excuses à l’inexcusable.


Voici quelques exemples :


- Il faut les comprendre, ils vivent dans la précarité.

- Tout casser, c’est le seul moyen qu’ils ont pour faire parler d’eux…

- Les jeunes qui cassent crient simplement leur révolte (Celle-là, elle est du sieurPoutou surTwitter!) !


En entendant ça, alors que je suis une femme de gauche, je serais presque tentée de me radicaliser à droite ! Je dis « presque » car je ne suis pas naïve ! Soigner le mal par le mal n’est pas franchement ma tasse de thé !


Mais comprenez-moi, je ne peux plus entendre ces discours qui font des victimes de ces hordes de sauvages! Ça me fait bondir !


La précarité ne produit pas forcément des voyous ! Il faut arrêter avec cette ritournelle !


Je suis la dernière d’une famille de cinq enfants. Mon père était ouvrier dans une usine de pétrochimie en Seine-Maritime et ma mère femme au foyer. Nous avions peu de moyens. On n’allait qu’une fois par an au cinéma... C’était à Noël. Pour le resto ? C’était jamais. Trop coûteux pour sept bouches ! Aucun de nous cinq n’est jamais sorti pour tout casser, pour tout brûler, pour tout voler ! Il est vrai que nous avions des parents qui nous éduquaient ! Dans le foyer, il y avait une autorité (aujourd’hui, le mot «Autorité » est presque devenu un gros mot !). Nos parents nous ont inculqué des valeurs (« Valeurs », quel mot ringard) ! Pourtant, je crois vraiment qu’il serait temps qu’on revienne à ces vieux principes : Autorité et valeurs !


Dans les quartiers, l’état, depuis de nombreuses années, a injecté de l’argent, beaucoup d’argent... En revanche, dans les campagnes, ce n’est la même chose !


J’habite aujourd’hui dans un petit village de Bourgogne de 135 habitants… Eh bien je peux vous dire que des infrastructures, il n’y en a pas beaucoup ! Qu’un jeune en campagne n’a pas le loisir de s’éclater tous les jours ! Que pour se soigner, c’est compliqué. Que pour réparer une route endommagée, c’est toute une histoire !


Mais ça, en haut de l’état, on s’en moque complètement ! On pense plutôt à ces pauvres cocos dans leur HLM qui habitent juste à côté d’une piscine, d’une patinoire ou d’une école ! Ces « charmants » adolescents qui, quand ils s’ennuient, s’empressent de tout cramer ! C’est sûr que la culture, quand on a le QI d’une huître au repos, peut devenir quelque chose de si terrifiant qu’il faut rapidement la détruire !


Quand je vois tous ces jeunes ultra-violents, je me demande pourquoi on ne met pas leurs parents devant leurs responsabilités ?... C’est trop facile de les positionner en éternelles victimes.


Il y a un moment où il faut qu’ils répondent financièrement de leurs manquements ! Ça suffit de tout laisser passer, de tout excuser. Qu’on leur impose d’assumer les actes de leurs « chers » petits ! …


Parce qu’il ne faut pas se leurrer, la facture des réparations, pour le moment, c’est nous qui la paierons avec nos impôts !


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