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Article de Raoul Girodet

Qui est Raoul Girodet ? Un gaulois réfractaire , un ami, un type intelligent, un auteur de deux livres, un journaliste à ses heures!


Je vous laisse découvrir son article que je trouve excellent sur les féministes.



UN NOUVEAU RECORD EST FRANCHI DANS LA BÊTISE !

Ah ! quel émerveillement !Nous vivons une époque absolument formidable !

Je connaissais déjà la connerie « stratosphérique », mais il va désormais oser aller bien au-delà dans les qualificatifs ! Mésosphérique ? Thermosphérique ?Intersidérale ?


Voici l’objet de mon hilarité :


Je viens de découvrir avec ravissement un article du Figaro,certes un peu défraîchi(novembre 2014), mais hélas toujours d’actualité :


« À l'invitation du collectif féministe Georgette Sand, des internautes ont imaginé des injures nouvelles pour "insulter sans discriminer" et en finir avec des préjugés sexistes, homophobes et racistes, a-t-on appris mercredi auprès du collectif. »

En effet : les injures sont connotées de propos implicitement sexistes ! Oui, ma brave dame ! Quelle honte !


Ainsi Ophélie Latil du collectif ne craint-elle pas de déclarer :


"La déconstruction des préjugés genrés passe aussi par un véritable travail sur le langage", estime-t-elle, souhaitant voir disparaître des injures comme "pédé" ou "pute", "toutes liées à la sexualité des personnes".


Magnifique !


La sexualité devient taboue ! On se croirait transportés au Moyen Âge, où évoquer le nom de Dieu était strictement prohibé, hors prières. On pouvait être brûlé vif pour avoir prononcé le nom de Dieu, contrevenant ainsi au second commandement.

Ainsi sont nés les poétiques : Morbleu, Parbleu ! Palsembleu ! Jarnibleu pour éviter les Mort Dieu ! Par Dieu ! Par le sang de Dieu, Je renie Dieu qui pouvaient alors vous conduire droit au bûcher pour blasphème.


Les néo-féministes, modernes héritières des inquisiteurs ont indubitablement un problème avec le sexe. Si on les laisse faire, finirons-nous aussi dans la géhenne ?

Faut-il se cotiser pour leur payer une psychanalyse, ou bien devons-nous déjà envisager d’être féministicides pour échapper à ces bourreaux en puissance ?


Et ça continue, en mieux :


« A ses yeux, même le mot "con" et ses dérivés, largement utilisés au quotidien, devraient cesser d'être employés, "car étymologiquement, ils renvoient de façon négative au sexe féminin". »


Elle reçoit fort opportunément le vif soutien d’une « chercheuse » :


« Dominique Lagorgette, linguiste spécialisée dans le discours transgressif, "l'idée est très bonne, car elle cherche à rendre sexy des insultes politiquement correctes", sans stigmatiser aucune minorité. "Je ne crois pas que cela suffise à faire évoluer les mentalités, nuance-t-elle, mais si on ne fait rien, on est sûr que rien ne changera". Aux yeux de la chercheuse, interrogée par l'AFP, cette initiative a "le mérite de faire réfléchir à des mots que l'on prononce souvent par réflexe". »


Dans le domaine de la sottise, on fait difficilement pire. Quand on parle d’un « chauffeur » de voiture, a-t-on présent dans notre subconscient l’étymologie du terme ou le conducteur devait effectivement enfourner des bûches sous la chaudière ?

Je vous livre la conclusion de l’article, en apothéose :


« Le collectif Georgette Sand, qui s'est fixé pour mission de "transgresser et subvertir les normes de genre" pour une féminisation accrue des lieux de pouvoir et de savoir, compte aujourd'hui une quarantaine de membres. »


L’intense activité cérébrale de ces péronnelles les a amenées à prohiber donc les jurons traditionnels pour leur substituer de magnifiques spécimens de leur création :

"Raclure de bidet", "falafel disgracieux" ou "péteur d'emmerdomètre".


Ah putain ! Les enculées ! Vont-elles me faire renoncer à mon insulte favorite qui, si vous l’adoptez, vous vaudrait une franche admiration. Je la tiens d’un ami hakka, une ethnie chinoise de le région de Canton :


« Que le singe borgne à trois testicules qui a engrossé ta mère revienne te sodomiser sauvagement toutes les nuits ! »


Ce serait bien dommage ! Ça sonne pourtant autrement mieux que « falafel disgracieux », non ?


Ces donzelles ont d’abord tort sur le fond.


Non, « con » n’est pas péjoratif, comme nous l’enseigne Wikipédia :

Con provient de l'étymon latin cunnus3 (« gaine, fourreau », par analogie le sexe de la femme). Le terme ne semble pas vulgaire, au contraire :


Le poète Martial a eu ses vers admirables dans ses Épigrammes:

Accessiquotiens ad opus mixtisquemovemur Inguinibus, cunnus non tacet, ipsataces. Di facerent, ut tu loquereris et ille taceret: Offendor cunni garrulitatetui. Qui, une fois traduits, nous donnent :


« Toutes les fois que j'entame avec toi la douce affaire, et que nous agitons nos corps voluptueusement entrelacés, ton vagin fait grand bruit, et tu te tais. »

Heureux Martial qui savait apprécier une amante dont le con ruisselant provoquait un si grand bruit !


Plus près de nous, mon maître Rabelais écrivait, à propos d’un buveur invétéré « Par ce on ne faisoit que lui enconner le vin en gorge avec ung embut ».

« Enconner » est-il péjoratif pour qualifier une des plus nobles occupations de l’homme : boire ?


Bon, assez déconné !


Après la rigolade, passons aux sujets sérieux.


Ce qui pourrait passer pour une pantalonnade ou une blague de femelles déjantées est en fait révélateur de dysfonctionnements profonds.

· D’abord que le Figaro ait prêté sa tribune à un tel ramassis de pintades(avouant péniblement une quarantaine de membres).


Certes, on pourrait penser à du second degré, mais ce serait une erreur grossière. En effet, les groupuscules « déconstructeurs » jouent à plein la fenêtre d’Overton : Ce qui est d’abord impensable glisse doucettement vers un simple radicalisme, puis passe dans le domaine de l’acceptable, puis vers le raisonnable avant de devenir populaire et de s’imposer.


Le mécanisme est toujours le même, exploité à fond par les factieux qui s’acharnent sur les fondamentaux de notre culture, qu’il s’agisse des végans, des antispécistes, des khmers verts, des indigénistes ou des islamistes.


Donner le moindre écho à ces tarés est déjà le premier pas vers leur reconnaissance.

Le journaliste inconscient tend ainsi un marchepied aux exaltés.

· Ensuite, on découvre au passage qu’une « chercheuse » gaspille les deniers publics quand ses recherches viennent appuyer des revendications aussi écervelées. Pourtant, le monde de la (vraie) recherche manque cruellement de financement.

· Enfin le phénomène des « collectifs » qui veulent « déconstruire des préjugés ». Quelle langue de bois !

Déconstruire ? Non c’est détruire.

Préjugés ? non, c’est notre culture.


Il est aberrant que l’État laisse faire impunément, voire se rende complice de ceux qui veulent détruire nos fondamentaux. Que fait-il quand des militants végans saccagent des boucheries ? Quand les femens profanent les églises ? Quand des indigénistes appellent à la haine du blanc ? Quand des militants affichés transgressent la loi en se faisant passeurs de migrants illégaux ?

Rien ! Nada ! le vide !

Le principal rôle de l’État d’après-Macron sera de mettre un terme à ces folies en poursuivant ces groupuscules hors-la loi et en leur coupant les vivres.

Quelle gabegie pour un État en faillite de gaspiller l’argent du contribuable en telles « recherches » d’une professeure (bien sûr !) d’université !

C’est presque pire que de subventionner les trop nombreuses Associations « déconstructrices ».

Je ferme cette parenthèse un peu trop sérieuse pour terminer par quelques clins d’œil prouvant que je suis moi aussi parfaitement capable de jouer au con. Mais là, c’est vraiment « pour de rire ». Jugez-en :


- Je trouve « raclure de bidet » très stigmatisant pour le genre mâle.


Nul n’ignore que le bidet se recouvre de la semence masculine recueillie post-coïtum. Pourquoi considérait-on la liqueur séminale comme une insulte ? Y avez-vous jamais goûté d’ailleurs, mesdames, pour avoir un avis aussi autorisé?


Messieurs, ne pensez-vous pas qu’il est grand temps de créer un collectif anti-discrimination, non ?

- J’ai subi récemment un test auditif où je devais identifier des mots.

Les mots enregistrés étaient EXCLUSIVEMENT masculins (le bateau, le siphon, le marin…). PAS UN SEUL mot féminin.


Il y a là de toute évidence matière à aller fissa démonter les vitrines. Les viragos : préparez les boules de pétanque : c’est chez Amplifon.

- Et l’Académie Française ! Quelle honte ! Ces ramassis de vieux phallocrates ! Cinq femmes pour 40 membres ! Et la parité bordel ! Pas étonnant que cette sinistre institution ait décrété qu’on devait dire LA Covid-19 et non LE Covid-19 comme l’usage l’avait pourtant consacré.


N’est pas implicitement vouloir signifier qu’un fléau ne peut être que féminin en ajoutant à la trop longue liste des maladies du genre: la bronchite, la grippe, la peste, la variole, la vérole, la cirrhose, la diphtérie, la varicelle, tuberculose, la gangrène, la tumeur, la scarlatine, l’angine de poitrine, voire pourquoi pas : la spergillose, la névrisme, la VC , la leucolisme…?


Finissons par cette magnifique pensée d’Albert Einstein :

« Deux choses sont infinies : l’Univers et la bêtise humaine, et encore je ne suis pas certain pour l’Univers. »

Désolé …LA bêtise !

PS : je suis navré pour mes amis marseillais pour lesquels désormais il n’y aura plus de ponctuation. En effet, « putain » leur servait de virgule, et « con » de point. Que leur restera -t-il ?

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